[Sans troubler ce silence...]

Invité

Charis' se sentait ému par le silence profond qui sembler emmaner du lac.
Il fredonait une petite berceuse depuis un petit moment, mais, arrivé en cet endroit, sa voix lui était pénnible, et il finnit par se taire.

Son regard marron se promenait avec ampleur sur l'immense végétation qui, aidée par le climat parfait, prosperait avec lenteur et paix.

Bien qu'étant né ici, il éprouvait une certaine timidité à marcher dans ces lieux.C'était là que les poneys l'avait enlevé, qu'ils avaient enlevé tous les poulains pour essayer de menacer l'espace équine dont il faisait partie. Seule la petite ponette alezanne avait compatit à sa peine quand le meneur, l'étalon noir au poil luisant, avait tenté de mettre fin à ses jours comme à ceux de ses frères et soeurs.

Charis' repensa à ses parents, la jolie jument baie foncé qui lui avait appris à sez tenir sur ses longues et frèles jambes, et à l'étalon gris qui était son père...Pourrait-il les revoir un jour ?

Et Pimouss', l'attentionnée ponnette qui avait continué l'oeuvre de ses parents, qu'était-elle devennue ?

Charis' se sentit envahit de tristesse, mais ne savait que Faire.
Faire, faire...Pourquoi fallait-il toujours agir ? N'était-ce pas mieux de parraisser au soleil, l'eau recouvrant ses membres ne faisait que le raffraichir, mais montait à un niveau inquiéttant. Quand Charis' prit conscience qu'il s'enfonçait sur la vase qu'il avait d'abord cru gazon, l'eau avait déjà recouvert sa tête.

Il reconnut la plante que jadis son père lui avait appris à éviter comme la peste. Elle était réputée pour endormir les chevaux, et se confondait facilement avec une herbe verte et grasse.

Ses membres devenaient peu à peu trop lourds pour qu'il puisse les relever, et il faisait d'immenses efforts pour regagner la surface, les poumons en feu.

Enfin il émérgea, mais, sentant encore l'odeur l'endormir, il pataugea furieusement en direction de la rive. Si c'était une rive...Elle ressemblait elle aussi à cette plante, il fallait donc l'éviter !Il éprouvait beaucoup de difficulter à se tenir à la surface, et, cédant à la panique, il hénnit frèlement,et l'eau, saisissant cette occasion pour le recouvrir et innonder de nouveau son gosier, devint comme froide.Elle se raffraichissait doucement, mais quelques minutes et plusieurs mouvements plus tard, elle était glacée.

Le jeune poulain, dans effort désépéré, se raidit, et poussa un petit cri aigu aux quatres poles, et même plus, se préparait à se noyer.

Invité

Black galopait rapidement. Soudain, il entendit un loong hennissement de peur et de désespèrement. Black galopa aussi vite que le vent. Il arriva à l'endroit du drame.
Un poulain, ceux pour qui Black avait de l'affection, étais pris dans la vase et s'enfoncais de plus en plus. Il ne pouvait pas le laisser là! Black l'attrapa délicatement avec ses dents et ses lèvres, et l'ammena sur la berge. Le petit respirait dificilement. Black alla chercher de l'eau qu'il versa doucement sur son front. Après avoir répété ce manège plusieurs fois, le poulain ouvrit les yeux. Black s'éloingna un peu pour lui permettre de se retrouver.
-Tu vas bien?
Black étais inquiet pour lui. C'était-il fait mal? Cassé quelque chose? Black se supliait intérieusement pour qu'il n'est rien.